TAT - Comment les experts définissent l'agression

Mme Gerda Siann, dans ses livres, a décrit l'agression comme un trait dominant qui tend à susciter des sentiments de blessure ou de dommage aux personnes ou aux objets. Cependant, cela n'implique pas nécessairement une tendance à la blessure physique. En bref, il y a une différence entre une personne agressive et une personne en colère.

Dans le même ordre d'idées, elle écrit que l'agressivité ne doit pas toujours être vue à travers une lentille négative, comme c'est la norme à l'heure actuelle. Une personne agressive peut canaliser son agressivité pour servir son ambition et atteindre ses objectifs dans la vie professionnelle. Bien sûr, la violence est souvent le résultat d'une agression, par conséquent, l'agression est souvent présentée à tort comme une force négative.

Types d'agression

De nombreuses personnes canalisent leur agressivité de deux manières -

Manifestation ouverte

La manifestation manifeste est lorsque les gens expriment ouvertement leur agressivité par des actions violentes ou des gestes de colère qui menacent souvent de blessures physiques. Ils sont bruyants, impétueux et veulent faire avancer les choses à chaque étape possible. Ils sont des fous du contrôle et perçoivent les points de vue opposés comme une menace pour leur contrôle.

Les personnes trop agressives ont des difficultés à interagir avec la société. Ils ne se sentent chez eux qu'avec ceux en face desquels ils peuvent s'exprimer, et ceux qu'ils peuvent dominer dans n'importe quelle conversation.

Manifestation secrète

Dans Covert Manifestation, les gens expriment leur agressivité interne de manière très passive, subtile mais nuisible. Ces personnes deviennent des sous-performants provocants et intentionnels. Ils sabotent délibérément les actifs de l'entreprise, perdent volontairement du temps etspread negative perception through gossip. Ils sont plus intéressés à être écoutés qu'à contrôler le processus.

Les personnes qui sont secrètement agressives ont du mal à exprimer leurs sentiments. Ils souffrent d'une faible estime de soi et manquent de confiance pour mentionner ouvertement ce qui les dérange. Ils ne signalent pas immédiatement une mauvaise communication ou une fausse déclaration faite contre eux, ou ne ripostent pas même si de fausses accusations sont portées contre eux. À leur tour, ils éliminent leur agressivité sur leur travail, endommagent volontairement les biens de l'entreprise, empoisonnent les oreilles de leurs collègues et provoquent une corruption irréparable dans l'esprit des ressources humaines travaillant au bureau.

Le côté positif de l'agression

Dans de nombreux cas, l'agression devient également une émotion positive. Par exemple, une personne doit être agressive dans ses pensées pour être en mesure de tenir bon lorsque les autres s'opposent à sa pensée, tout en réussissant à faire passer son point de vue de manière positive. Une personne doit également être agressive pour éviter toute attaque contre sa personne lors d'un combat ou d'une confrontation. Dans des cas comme ceux-ci, TAT est un guide utile pour comprendre les émotions sous-jacentes qui conduisent à une telle agression dans l'esprit des gens. Selon les émotions retracées, une personne peut être identifiée comme une personne manifestement agressive ou secrète.

Par exemple, si les comportements latents pouvaient être considérés comme contrôlants, impulsifs, on saurait que l'individu est un manifeste. D'un autre côté, si les comportements latents pointent vers l'estime de soi et la communication, alors c'est le secret.

Il y a eu des cas documentés où les gens ont montré la tendance à ne pas être agressif en soi, mais à entretenir des idées d'agression. C'est ce qu'on appelle «l'agression fantastique» où le sujet s'imagine dans un monde où il est le patron et où les choses se passent comme il le souhaite, ou un monde où il peut punir les gens comme il le veut quand on lui fait du tort.

Étude de cas - Carte-11

Albert était le seul enfant de ses parents et vivait dans un bon quartier. Il a été envoyé dans la meilleure école de la localité et s'est révélé être un bon élève.

Cependant, ses parents ont pu remarquer un problème au cours de ses années de croissance, à savoir le fait qu'Albert était assez triste pendant la plus grande partie de la journée. Ils ont essayé d'en parler à leur fils, mais en vain.

Ils ont eu un mot avec l'un de leurs amis, le Dr Roeper, qui se trouvait être un expert en psychologie infantile. Le Dr Roeper a utilisé des techniques TAT ​​avec Albert et a sélectionné des cartes adaptées à son âge. Les cartes tournaient sans aucun doute autour des thèmes des contes de fées.

Albert, qui jusqu'à présent avait une expression triste sur son visage, a commencé à s'intéresser et a commencé à avoir une conversation. Il est venu avec des descriptions imaginatives des personnages dessinés sur les cartes et a continué à donner les noms des personnages. Le Dr Roeper continuait de mélanger les cartes pour que le ton devienne plus sombre.

Puis le Dr Roeper a sorti la carte 11. Il s'attendait à la réaction de terreur qui s'était répandue sur tout le visage d'Albert. Le garçon avait du mal à trouver des mots pour décrire l'image posée devant lui.

Deux dragons avec l'un mangeant une personne et l'autre regardant vers le spectateur. Dès qu'il a vu cette image, Albert a crié: «Jerry va me frapper! Il avait promis qu'il le ferait! Sauve-moi de lui!

En demandant aux alentours, on a découvert que Jerry était l'intimidateur de leur classe qui avait l'habitude de rabaisser constamment les garçons. Il avait une fois enfermé Albert dans un casier pendant des heures. Quand il a finalement débloqué Albert, il a menacé de lui battre la vie s'il se plaignait à qui que ce soit.